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belgique

De la supériorité du paysan africain sur le paysan européen!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Il existe une supériorité incontestable de l'agriculteur, du paysan, africain sur l'européen et il réside en le fait suivant. L'européen pour savoir quand ensemencer et récolter regarde son calendrier comme on le faisait il y a déjà plus d'un millénaire. L'africain, lui, va d'abord se renseigner sur le temps, la météo, qu'il fait aujourd'hui et que l'on prévoit pour au moins le mois à venir et le fait en fonction de cette météo, sans regarder son calendrier dont il connait bien l'inutilité en matière agricole.

   C'est bête mais il fallait bien le dire. C'est qu'en Afrique les extrêmes climatiques, les contrastes météorologiques, sont à la fois violents et imprévisibles d'une année sur l'autre. Or, justement, cela devient le cas ici en Europe. Notamment suite au dérèglement climatique (qu'il soit d'origine totalement ou partiellement humaine, ou d'origine partiellement naturelle). Et pourtant nos agriculteurs européens n'ont toujours pas intégrés ce fait scientifique que les temps de semence et de récolte ne correspondent plus à un calendrier fixe comme il y a un millénaire mais correspondent aux caprices météorologiques.

   Les agriculteurs africains, eux, en ont tellement conscience qu'ils ne cessent de développer des applications de smartphone spécialement dédiés à l'agriculture et à la gestion des sols en fonction de la météo prévue pour deux à trois mois à l'avance.

   À noter que la Bourse des matières premières agricoles de Chicago dispose de prévisions de tendance météorologique mondiale pour six mois à l'avance!

   Bref je pense que nos paysans européens devraient aller faire des stages d'apprentissage chez les agriculteurs africains... Car le printemps agricole ne commence pas le 21 Mars selon le calendrier civil mais commence bel-et-bien quand une tendance à environ 14 à 17 degrés Celsius s'annonce pour plus d'un mois!

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Des Hauts-Fonctionnaires n'ayant jamais passé l'examen Selor...

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   On peut s'étonner de la rigueur de l'examen (ou test) Selor pour l'entrée dans la fonction publique belge, dont beaucoup ont constaté qu'il fallait des compétences en terme de philosophie universitaire pour le réussir (test de raisonnement abstrait, raisonnement numérique, raisonnement verbal, etc.). C'est-à-dire qu'on demande à des gens qui ne sont sommes toutes juste là que pour obéir aux patrons (les ministres) des compétences de raisonnement rationnel, de pondération, de mesure, de mise en situation et autres.

   Par contre on laisse tomber les tests Selor pour ceux-là même qui vont donner les ordres, réellement diriger la Belgique; eux peuvent et se laissent décider sur base de passions, d'instincts (jalousie, haine, rancunes, etc.), de sentiments (bons ou mauvais), de lubies, de choses irrationnelles donc irraisonnées.

   On comprend dès lors qu'il faille quelques centaines de milliers de fonctionnaires ayant réussis l'examen Selor pour contrebalancer les imbécillités de deux milles législateurs (députés régionaux, communautaires, fédéraux, sénateurs, ministres, échevins, etc.), sans quoi la Belgique aurait déjà coulé depuis bien longtemps déjà...

   Mais, justement, être mu par les passions, les sentiments, les instincts, les lubies, Platon nommait cela «être mu par le ventre», qualité qu'il attribuait à la classe sociale la plus basse de la société antique grecque.

   Dès lors qu'est-ce qui continue de justifier que la Démocratie soit confisquée à tout le Peuple par les Partis? Dans la mesure où finalement les bureaux politiques des Partis prennent des décisions mues par le ventre, tout comme le ferait le Peuple?

   Ce qui milite en faveur d'un système de référendums (votations) pour la majorité des Lois (comme  en Suisse). En effet, puisqu'il ne faut aucune compétence supérieure à celle du peuple pour légiférer.

   Car, soyons-en sûrs, faire de la politique c'est vouloir être propulsé Haut-Fonctionnaire d'État sans avoir à passer l'examen Selor. Cela est vrai pour les cas les plus désespérés (les écolos) comme pour ceux qui aiment à se chauffer la gorge (Georges-Louis Bouchez, Paul Magnette, Raoul Hedebouw)...

   Or, comme expliqué plus haut, rien ne justifie que la particratie remplace la seule et vraie démocratie qui comme je l'expliquerai peut-être un jour ne commence pas à l'entrée de l'usine pour se finir à sa sortie (c'est-à-dire que "pouvoir du peuple" ne veut pas dire "soviet prolétaire")...

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Football et dérapages de belgo-marocains en Belgique...

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Football et dérapages de belgo-marocains en Belgique...

   Ça y est, tout le monde paraissait surpris. Pire tout le monde en fait «un problème strictement marocain». La vérité est qu'en Belgique tout est prétexte à foutre le bordel, absolument tout. Habitués à des Devoirs sans Droits, il était normal que les habitants de Belgique finissent par réclamer des Droits sans Devoirs.

   D'où le fait que tout est prétexte à déconner. De la défense des sans-papiers à celle des sans-abris, de la lutte contre les inégalités à celle pour la défense de la démocratie, tout cela se fait par des "militants" sommes toutes non-concernés au premier chef et qui y trouvent une dose d'adrénaline via la déconne justifiée par leurs causes.

   Dans les années 1950's et 60's, c'étaient les blousons-noirs qui déconnaient. Mais, eux, étaient honnêtes: ils disaient déconner car c'était pour eux le seul moyen de s'amuser un peu! Et il n'y avait pas encore d'étrangers venus de loin: c'étaient tous de "bons français" ou "bons belges", des "blancs". Et ils y allaient dur: beaucoup ont commis des viols en réunions sur jeunes femmes. Puis, que sont-ils devenus de nos jours, alors que strictement aucune loi spéciale n'avait été mise en place? Écrivains de polars, parfois adaptés au cinéma, militants politiques pour beaucoup, voire élus pour certains, etc. Bref, ils se sont réinsérés et tout seuls.

   Dès fin 1960's, début 1970's, ceux qui voulaient déconner se sont donnés des justifications: parce que je suis Communiste, parce que je suis Anarchiste, parce que je suis Royaliste, parce que je suis un Vrai Musulman, parce que je suis Écologiste (de nos jours) a-t-on commencé à entendre. Parce qu'on est bien moins honnêtes que les Blousons-Noirs des années 1950...

   Pour ce qui est du Mondial au Qatar 2022, tout le monde semblait surpris par les casseurs belgo-marocains. Honnêtement, leurs parents savaient, eux: tous les adultes marocains qui avaient un commerce dans les quartiers où se sont déroulés les premières émeutes du Dimanche sont allés sécuriser leur magasin avant la fin du match. Car quelle qu'était l'issue du match la minorité de belgo-marocains entre 15 et 25 ans qui ont participé aux émeutes savaient qu'ils en allaient faire une dès le jeudi avant!

   Enfin, ce n'est pas un problème lié à la nationalité marocaine: comme écrit plus haut, tout est prétexte à déconner et les bobos ou hipsters qui crèvent les pneus de SUV en vélo la nuit sont des "blancs" bien "belgo-belges".

   Évidemment, Georges-Louis Bouchez saute sur l'occasion. Pour rappel voici un résumé strict de son débat avec le Vlaams Belang qui a suscité tant d'émois: «nous (le MR) proposons la même chose que vous et le faisons déjà où nous sommes au Pouvoir»; de fait avec le MR, plus besoin de VB...

   Et voici que ce cher Georgie-Lou déclare que «si on est contre les institutions belges alors on n'a pas à profiter de l'argent offert par la Belgique»! Faisant référence ici à sa proposition de couper les allocations familiales et de chômage aux casseurs belgo-marocains... Euh, qu'en est-il des casseurs belges et blancs des matches de foot intra-belges? Des "ultras" comme on les nomme? Non mais parce que s'il y a des troubles lors de matches marocains une fois tous les quatre ans, il y en a plusieurs fois par mois tous les ans lors de matches d'Anderlecht, du Standard, de Charleroi, etc.

   Ensuite il me semble bien que Georges-Louis Bouchez fait de la politique. Pourquoi? Car il est contre ce que fait le Gouvernement. C'est-à-dire qu'il est tout autant contre les institutions de la Belgique que ceux qu'il dénonce! Sinon il trouverait inutile de faire de la politique, évidemment.

   Enfin, non ce n'est pas un «problème belgo-marocain», mais c'est bien un problème belge! Comme l'a dit quelqu'un de la Gauche Socialiste (PS): c'est le pur produit de notre société. Et effectivement: les victoires de l'équipe de football du Maroc ont été célébrées également en France et sans débordements même minoritaires!

   Nous devons donc nous poser la question de pourquoi les marocains sont aussi intégrés en France alors que chez nous ils sont aussi désintégrés...

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Refus du permis à points par le MR et bientôt retour du vote censitaire?

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Dernièrement le MR (droite libérale francophone belge) s'est illustré par l'ordre donné de Georges-Louis Bouchez (Georgie-Lou) aux élus MR de lutter le plus radicalement qui soit contre la volonté d'une majorité des parlements régionaux (Bruxelles et Wallonie) d'introduire un premis de conduire à points.

   Né sous la République Française et la composante "égalité" de sa devise; le permis à points offre de facto une égalité de traitement entre les conducteurs et ce quelle que soit leur origine sociale. En effet, avec le système actuel des "PV" et "amendes" il y avait de facto une inégalité flagrante. Car une amende pour un gros revenu n'est qu'une grattouille non dissuasive alors qu'elle peut se révéler vrai facteur d'exclusion pour le travailleur à salaire minimum.

   Le mérite du permis à points est de rendre chacun égal face à la Loi, le bourgeois comme le paumé. Si tu n'obéis pas au code de la route c'est un ou plusieurs (en fonction de la gravité des faits) points en moins, jusqu'au retrait pur et simple du permis: le fait que tu puisses encore rouler ou non ne dépend plus de tes revenus et possibilités d'avocat mais bien du respect strict du code de la route.

   Une égalité dont ne veut évidemment pas le MR (droite libérale): comme déjà énoncé dans au moins trois blogs différents, le Capitalisme se distingue par le fait que plus je possède de capitaux, plus j'ai de Droits et de Pouvoir. Rendre ainsi, via le permis à points, le gueux égal à son patron est évidemment impassable pour un libéral; de fait selon la logique libérale le bourgeois doit échapper au sort du "commun".

   En fait, j'en viens à me dire, plus je lis les prises de position de Georges-Louis Bouchez, que ce dernier, si ce n'était interdit par la Constitution militerait en faveur d'un retour au vote censitaire! C'est-à-dire des élections de représentants de la Nation non plus en fonction d'un individu = une voix mais bien en fonction d'un nombre de voix de plus en plus grand en fonction de la fortune.

   Non, mais sérieusement, Georges-Louis Bouchez a introduit cette culture nouvelle au sein du MR dont il est devenu président, de ne plus respecter les Lois si on est bourgeois; les lois c'est bon pour le Peuple et lui seul!

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Il faut réviser Karl Marx

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Étant bien parti dans son travail historique dérivé de la philosophie (j'y reviendrai), Karl Marx s'improvise malheureusement économiste et sociologue. Il transforme ainsi une vision claire, nette et sans appel du déroulement de l'Histoire Humaine, en une théorie nouvelle qui efface tout ce qu'il a écrit jusqu'alors lui-même: le Matérialisme Historique.

   Tout serait expliqué et explicable par de pures relations économiques donc d'ordres mathématiques. Or donc, si tout était aussi rationnel et soumis à des lois mathématiques comment expliquer les multiples divergences entre mouvements se réclamant tous du même marxisme? Ce seul fait devrait suffire à invalider la théorie du matérialisme historique. Mais ce n'est pas la seule chose qui l'invalide: Karl Marx dans ses premiers écrits l'invalide de lui-même.

   Ainsi, Marx fait une analyse de la Révolution Française. Et il en conclut que le Capitalisme n'est pas en soi né d'une accumulation primitive de marchandises et capitaux, mais bien d'une volonté de conquête du Pouvoir (ici par les possédants de Capitaux par rapport aux possédants de Titres de Noblesse).

   C'est-à-dire que, selon Marx "jeune", le déroulé de l'Histoire de l'Humanité se résume à une recherche de conquête du Pouvoir. Si on recherche l'augmentation de ses capitaux propres c'est car le Capitalisme n'est pas défini par l'usage de la monnaie comme moyen d'échange (qui existe depuis l'aube de l'humanité, depuis plus de cent mille ans), mais le Capitalisme se définit par le fait que plus je possède de Capitaux plus j'ai de Droits et de Pouvoir!

   Tout n'est donc que conquête du pouvoir par les différents moyens qui y mènent au cours du temps; là est le déroulé de l'Histoire selon la première idée de Karl Marx.

   Et comme le Pouvoir peut être également recherché par des humains psychopathes ou déséquilibrés, l'Histoire ne saurait s'expliquer à 100% de manière rationnelle donc Matérialiste!

   Le Matérialisme Historique tardif du Karl Marx "vieux" est donc en contradiction avec les écrits du Karl Marx "jeune". C'est, qu'entre-temps, il s'est laissé embrigader (tout comme Engels) par un mouvement social qui l'intéresse et le fascine car il correspond à l'une de ses préoccupations (la prise de Pouvoir par les jusqu'ici opprimés) mais est manipulé par des opportunistes voulant confisquer ce pouvoir auxdits opprimés.

   Comme le chante si bien Mylène Farmer dans «Génération désenchantée»«sur mes idéaux des mots». Tels entre autres connus, Lénine qui se gardant bien de participer à la Révolution en marche en Russie, une fois celle-ci acquise, retourne néanmoins en Russie pour s'auto-proclamer Père des Peuples d'URSS...

   Bref il faut abandonner toute analyse se réclamant d'un quelconque Matérialisme Historique pour en revenir à une analyse historique basée sur la Conquête du Pouvoir et les différents moyens d'y parvenir de par les âges.

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Basé sur la Turquie et ses 3,5 millions de réfugiés

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Basé sur la Turquie et ses 3,5 millions de réfugiés

   Le sujet de l'accueil des réfugiés est un sujet sur lequel on prend position, position dont on ne discute pas! C'est malheureux car ceux qui paient les pots cassés de l'éternelle opposition entre pros et antis sont les sans-papiers eux-mêmes! Pour les militants, leurs positions si strictes ne font l'affaire somme toute que des politiciens qu'ils suivent dans leurs slogans qui seuls en tirent bénéfice lors des élections...

   Je décide ici de prendre l’exemple de la Turquie aux conditions de la Turquie (accueil de réfugiés sous « statut réfugié », non-expulsés mais également non-régularisés et gérés par les ONG). La Turquie car son contexte (topographie du terrain, population, équilibre zones habitées et zones naturelles) est à la croisée de l’Orient et de l’Occident et donc, de ce fait, correspond assez à ce que l’on peut trouver partout dans le monde.

   Les calculs prennent en compte plusieurs facteurs, dont le fait que plus la densité de population est élevée moins on sait accueillir de gens et inversement. Mais d’un autre côté une densité faible signifie aussi que le terrain est peu propice à l’habitat. Il ne faut donc pas seulement prendre en compte l’inverse de la densité d’habitants. On peut pondérer par un rapport entre cet inverse de densité d’habitants et la densité stricte d’accueillis qui devient donc multiplication entre les inverses des deux densités en question. On peut admettre que le tout multiplié par un coefficient d’accueil basé sur la Turquie (Ca) permette de calculer le nombre de potentiels accueillis par pays.

   Et voici le détail des calculs:

feuille de calcul XLS

feuille de calcul format Open Document ODS

   C'est assez extraordinaire car on remarque tout de suite dans les calculs qu'à sacrifice d'espace identique pour tous les pays (m² par habitants divisé par 1,043) la France pourrait en accueillir plus de 2,9 millions et l'Italie plus de 2,6 millions. Et ils ont le culot de se batailler sur l'arrivée dernièrement d'un bateau contenant... 350 réfugiés!

   Bon, je veux bien qu'il leur en arrive en moyenne 500 par mois par bateaux. Mais avec un potentiel de 2,6 millions cela absorbe donc plus de 433 années d'immigration!

   Si je prenais l'exemple de la Turquie c'est aussi et surtout car en Turquie l'accueil des 3,5 millions de réfugiés ne crée aucun débat entre Partis politiques, ni dans les médias ni au Parlement turc. On peut s'étonner que l'arrivée de bateaux qui rempliraient la totalité du potentiel d'accueil de l'Italie en 433 années (presque un demi millénaire) et de la France en encore plus de temps crée autant de remous et agite autant les moulins-à-vent...

   Par ailleurs, ce n'est pas parce qu'on pratiquerait le «statut réfugié» plutôt que la «régularisation» qu'on fermerait les portes à toute régularisation, au contraire mais on fermerait certainement les portes aux trafiquants d'êtres humains et à la traite des candidats à l'exil vers l'Europe.

   C'est parce que l'on fait miroiter une possible régularisation (qui n'est que de maximum 1/3 en Belgique comme l'a rappelé Théo Francken à propos des Syriens) qu'il y a un tel "appel d'air" et que finalement, qu'on régularise ou non, le marché du travail au noir à bas salaires et basses conditions sociales de travail prospère, diminuant de facto les Droits Sociaux des habitants de nos pays.

   Car soit on régularise massivement et donc il y a plus de concurrence sur le Marché du Travail, donc une baisse des conditions sociales de tous les habitants et des Droits Sociaux d'Allocations Sociales; soit on ne régularise pas et le même phénomène se produit via le travail au noir qui vient concurrencer le travail déclaré.

   Ce «statut réfugié» permettrait aux réfugiés de guerre (Syriens par exemple, mais d'où qu'ils soient finalement) d'être accueillis et répartis dans l'Union Européenne des 27 soit un potentiel de plus de 19 millions de réfugiés accueillis. Car un "réfugié", par définition cherche d'abord et avant tout à se réfugier et non à s'installer et faire sa vie et le futur de sa famille ici.

   Pour ce qui est de ceux qui voudraient venir en ayant l'idée de faire leur vie et leur futur ici; ce serait possible pour eux de demander une régularisation, qui serait de par ce qui précède plus facile à obtenir que dans la situation actuelle de l'Europe, et si cette régularisation était refusée il n'y aurait plus d'OQT (Ordre de Quitter le Territoire) mais juste une "notification de refus de régularisation" avec laquelle le candidat réfugié pourrait se rendre dans n'importe quel CPAS (Centre Public d'Action Sociale, en Belgique) pour être redirigé vers les ONG s'occupant de ceux ayant le statut de réfugiés non régularisés.

   C'est important car être réfugié c'est pas à vie alors qu'être régularisé c'est à vie et pour toute la famille (regroupement familial) et pour les descendants. Ce qui impacte la Souveraineté Nationale Économique, Sociale et Politique!

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Pourquoi les mesures en Belgique n'aideront pas face à la crise énergétique?

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Le gouvernement Vivaldi, composé de la Droite et de la Gauche, a émis voici quelques jours des mesures longues à accoucher pour «aider les personnes et entreprises en difficulté face à la crise des prix de l'énergie». En fait, la seule mesure qui aurait pu être efficace n'a pas été prise, et les mesures prises annoncent en fait une mise en encore plus grande difficulté pour les ménages, individus, entreprises belges et européennes.

   Mais d'abord il est marrant de différencier qui gagne ou perd la guerre en Ukraine au niveau des Peuples et au niveau des Gouvernements. Car l'intérêt d'un Peuple ne rejoint pas forcément celui de son Gouvernement; sinon cela fait déjà longtemps qu'il n'y aurait plus besoin de CRS.

   Qui doit se préoccuper de consommer moins d'énergie (électricité et gaz)? De ne pas se chauffer au-dessus de 19°C (pour toute la population en France, seulement pour les services publics en Belgique)? De couper son chauffe-eau électrique la journée (pour la France)? De fermer sa boulangerie car il reçoit une note d'énergie trop salée? L'Europe de l'Ouest pas la Russie! En Russie cela ne pose aucun problème même de chauffer une piscine à 24°C en plein hiver, sans avoir à se préoccuper du prix que ça va coûter! Donc, au niveau des Peuples, les russes gagnent cette guerre (mais pas au niveau ni des militaires, rappelés pour beaucoup d'entre-eux, ni du gouvernement, Poutine étant en perte de notoriété).

   Mais pourquoi dis-je que ces mesures prises par la Belgique et par l'Europe risquent d'aggraver la situation? D'abord par la taxe sur les sur-profits des fournisseurs de gaz et électricité. En effet, elle est censée financer (avec d'autres augmentation d'accises, sur le tabac par exemple, et taxes) les 230 € d'aide sur la facture de gaz et les 60 € d'aide sur la facture d'électricité de Novembre 2022 à Mars 2023 inclus.

   Néanmoins, il s'agit non d'un impôt mais d'une taxe calculée en % du prix de vente du kWh. Or une taxe se répercute toujours sur le client final, le consommateur, donc ici les citoyens, vous, moi, tout le monde! Ce qui signifie que les prix de l'énergie vont grimper exactement du même pourcentage que cette nouvelle taxe, réduisant ainsi l'impact des aides énumérées ci-dessus.

   La seule mesure qui eût été efficace aurait été un plafonnement des prix (au moins ceux du gaz, du pétrole et de l'électricité) comme cela a été fait par la Grande-Bretagne pourtant dirigée par la Droite! En effet, cela aurait permis d'éviter une grande indexation des salaires qui va de facto engendrer des difficultés pour les entreprises et une augmentation généralisée des prix de tous les produits pour le consommateur, donc ceux que l'on voulait soi-disant "aider".

   Mais bon, en résumé, au niveau des Civils, les européens ont déjà perdu cette guerre en Ukraine tandis que les russes l'ont gagnée...

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Consommez moins... pour payer plus!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Consommez moins... pour payer plus!

   Cela paraît évident à tout individu de plus de trente ans ayant observé ses factures énergétiques ainsi que celles de ses parents. On est passé, il y a vingt ans, des ampoules à incandescence de 120 W aux ampoules économiques de 15 W. Puis, il y a dix ans aux ampoules LED de 7 à 8 W (les ampoules économiques cumulées consommaient environ 45 W au lieu de 120 W pour l'incandescente à même luminosité et les LED 21 W). De même, il y a quinze ans apparaissaient les premiers appareils électriques puis de chauffage (à gaz ou mazout) à haut rendement (moins de kWh pour les mêmes performances). Or notre facture d'électricité et de gaz n'a pas diminuée depuis; au contraire elle a augmenté (ainsi que le prix du kWh).

   C'est que les entreprises énergétiques ne sont pas des organismes caritatifs mais bien des entreprises commerciales. C'est-à-dire que leur but est de réaliser chaque année des bénéfices au mieux plus importants que l'année précédente, au pire identiques à l'année précédente. Si donc la consommation globale a diminuée en terme de kWh par individu, elles sont donc obligées d'augmenter le prix du kWh! Exactement l'inverse de la Loi de l'Offre et de la Demande...

   De plus il faut ajouter qu'à ce mercantilisme qui recherche toujours plus de bénéfices, il y a des coûts incompressibles (qu'on ne sait diminuer même en fournissant moins de kWh). Ainsi il y a les frais d'entretient des canalisations de gaz et de lignes électriques, d'installation, de relevé des compteurs. De même une centrale électrique, même si elle doit produire moins de kWh, a besoin exactement du même nombre de techniciens et ingénieurs pour le fonctionnement de sa centrale.

   Et ce qu'on apprend depuis trente ans maintenant est évidemment vrai encore aujourd'hui en ce qui concerne la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine. À savoir que les gouvernements européens nous demandent de consommer moins en nous faisant espérer que cela réduira notre facture alors qu'en fait cela va la faire grimper d'autant. Et donc on peut s'attendre à que chaque hiver on nous dise de réduire de 1 à 2 degrés la température du chauffage par rapport à l'année précédente; si bien que les administrations qui démarrent à 19 °C cet hiver 2022 risquent de devoir être réglées à 16 °C en 2025 et 14 °C en 2027!

   Bref n'imaginer comme seule solution à la difficulté des ménages de payer leur facture une diminution de la consommation revient en fait à les foutre encore plus dans la merde pour les années suivantes...

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De la gratuité des transports en commun

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

De la gratuité des transports en commun

   Voici quelques années je m'étais passablement énervé contre une application de smartphone (devenue depuis une page Facebook) visant à prévenir les usagers fraudeurs de la STIB des contrôles sur le réseau. Totalement injustifié: ton abonnement STIB te reviens beaucoup moins cher que tes changements successifs (environ une fois par an ou par an-et-demi) de smartphones voire iPhone!

   Bref, c'était là militer en faveur d'une gratuité pour les bourges et leurs fils! De fait, à l'époque on pouvait militer pour la gratuité des transports en commun pour ceux qui n'en avaient clairement pas les moyens et donc ne s'achètent pas de smartphone.

   Mais au vu de la politique de mobilité actuelle menée par les écologistes flamands à Bruxelles, à partir du moment où je fais des moyens de transports partagés (bus, trams, métros, trottinettes, vélos, etc.) non plus un choix mais une obligation on est alors obligé de laisser lesdits moyens de transport partagés (tous) totalement gratuits et ce pour tout le monde!

   Car il ne s'agit plus d'un choix de transport mais d'une obligation d'usage et ce quels que soient mes revenus.

   Peut-être que cette gratuité sera un jour décidée, mais (voir mon article sur la "Liberté surveillée") même si cette gratuité totale est décidée il sera encore obligatoire et contre lourdes amendes de pointer ou de s'enregistrer avec son smartphone (pour les trottinettes, vélos, etc.).

   Évidemment on ne nous dit pas «nous allons vous obliger à prendre des transports partagés afin de surveiller vos déplacements», on nous dit «nous allons interdire les voitures de circuler à Bruxelles (Ville d'abord, Région ensuite)», premier signe de la décadence de l'Europe Occidentale, et c'est pris positivement, second signe de décadence, par une population qui se préoccupe d'environnement et qui selon un raisonnement aristotélicien (binaire) d'il y a 5000 ans en arrière assimile toute voiture à la pollution!

   Or ce qui se passe est qu'on interdit non-seulement les voitures à essence qui effectivement polluent mais également les voitures électriques et à hydrogène qui, elles, ne polluent absolument pas!

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Une station sans publicité est-elle une vraie condition pour une Radio Libre?

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   C'est connu, dans le monde des "radios libres" on déteste la publicité. Pourtant, la présence ou l'absence de publicité détermine-t-elle vraiment à elle seule la "liberté" de ladite station?

   En télé on sait qu'à certains moments, en Belgique, la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone, de service public) passe énormément de publicités "Coca-Cola"; cela était vrai dans le passé, l'est toujours dans le présent et le sera probablement dans l'avenir. Pourtant la Une (RTBF-télé) au même moment a déjà passé pas mal de documentaires critiquant les sodas sucrés et visant principalement Coca-Cola, que ce soient ses produits avec sucre (diabète, etc.) ou sans sucre (cancers, etc.).

   Donc, on le constate, malgré la publicité pour une marque précise la station peut rester libre de critiquer ladite marque! C'est que, et souvent la plupart des gens y compris animateurs amateurs de radios l'ignorent, les publicités sont gérées par des agences de placement publicitaires, des Régies Publicitaires et qui en tant qu'entreprises indépendantes de la station se démarquent et sont strictement séparées du bureau de rédaction, de la ligne éditoriale et donc du travail des journalistes!

   Mais si la présence de publicités ne nuit en rien au contenu, l'absence de publicités est-elle un vrai gage d'indépendance de ma radio "libre"?

   On sait que pour émettre en FM, et même en webradio (radio web), il faut des moyens financiers. Si ce n'est pas la publicité qui fournit ces moyens, qui sont assez élevés, qui donc? Les auditeurs? Ça ça peut marcher sur une radio religieuse et éventuellement communautaire. Mais sur une radio libre on sait que les auditeurs veulent tout gratuit.

   En réalité la majorité des moyens financiers des "radios libres" proviennent de lobbies et / ou carrément partis politiques! Surtout quand elle se retrouve tout-à-coup avec des finances lui permettant d'émettre en DAB / DAB+. Et qu'étant donné que la méthode de récolte des moyens financiers mettent directement en rapport donateurs et directeurs éditoriaux, cela influence de facto le contenu.

   Donc, clairement ici, on démontre que l'absence de rentrées publicitaires nuit à la liberté de la ligne éditoriale de ma "radio libre".

   C'était je pense important à noter. Ce qui compte ne sont pas les moyens mis en oeuvre pour émettre, on peut très bien utiliser la publicité, ce qui compte est la finalité de la station: faire découvrir, réfléchir, penser et rêver ou bien faire apprendre par cœur les leçons de morale du parti ou bien faire du chiffre en meublant une longue suite de publicités par de la musique?

   C'est ça qui compte réellement: la fin et non le moyen!

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