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Élections et problèmes liés aux trafics de drogues

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   De fait, toujours dans la surenchère populiste, Georges-Louis Bouchez (dont j'avais dit un jour qu'il se demandait trop souvent «qu'est-ce que Trump aurait dit à ma place?») vient de déclarer qu'il faudrait mettre les consommateurs de toute drogue (y compris Cannabis) en prison! Mettre les consommateurs de drogue en prison? Rien que ça! Alors soit il s'agit d'une surenchère électorale qu'il ne pense nullement mettre en oeuvre (à moins de désirer un gouvernement fédéral de pure droite, or un Gouvernement Fédéral de pure Droite n'est possible qu'en s'alliant avec le Vlaams Belang, VB, selon les sondages actuels), soit il compte le faire (avec la seule option possible pour le faire: une union de la droite avec l'extrême-droite) et au vu de la surpopulation carcérale et du manque de moyens financiers de la Police, que la politique anti-imposition de la Droite ne comblera de facto pas, cela confirme d'abord les liens des gros chefs mafieux avec les partis les plus extrémistes et ensuite le côté Libertarien du MR.

   Comme dit dans une vidéo précédente, toutes ces fusillades liées aux marchés des drogues tombent au très bon moment: celui des élections. Tout le monde ayant appris les liens entre le président du VB Filip Dewinter et la Chine, on peut se dire que la Chine a exportée chez nous l'une de ses méthodes: imposer le fascisme en tant que Sauveur grâce à ce qui se nomme en Chine Communiste les Triades, ici les Mafias. Ces dernières en retirant également un bénéfice direct.

   Donc le but ici n'est pas de soi-disant s'approprier des zones de vente, mais est bien de forcer à une Union des Droites allant de la Droite dite démocratique (poujadiste en fait) à l'Extrême-Droite.

   Ensuite, pour mettre en oeuvre son programme répressif, au vu des problèmes évoqués ci-dessus, et afin de ne pas nuire aux bourgeois et à leurs fils (qui eux aussi sont des consommateurs de drogues), cela impliquera une privatisation de la répression tant au niveau de la Police que des Prisons.

   C'est le côté Libertarien du MR et de l'Open-VLD. On est contre la police car la police arrête non-seulement le petit-délinquant mais aussi le politicien corrompu et le bourgeois ayant commis des fraudes fiscales. Mais des gardes privés, une police privée, une milice sommes-toutes pour le dire, n'arrête pas ceux qui les paient; une police privatisée n'arrêtera que le petit-délinquant en laissant le politicien et le bourgeois tranquilles dans leur coin.

   Et justement, l'État manquant de moyens tant financiers qu'humains pour faire assumer à la Police Fédérale ou aux Polices Communales la lutte contre les trafics de drogues, le MR et l'Open-VLD étant pour une diminution des impôts, c'est forcément à une entreprise privée donc qu'on devra s'adresser.

   Avec la conclusion qui s'impose d'elle-même en matière de Sécurité Privatisée: cette Police Privée se financera de facto par le travail gratuit et obligatoire des futurs détenus! Mode Mao-Léniniste donc, un comble pour une idée issue des rangs libéraux...

   Conclusion donc: sachant tout cela il est urgent de voter à gauche au fédéral car seul le Fédéral est compétent en matière de Justice et de son organisation. Laissant libre le choix pour le Régional...

   Alors puisque les politiciens savent si bien trahir leurs électeurs et militants, un militant et électeur ne doit pas avoir peur de lui aussi trahir les politiciens! C'est logique. Comme déjà écrit, ne soyons ni moutons suiveurs ni prisonniers sociaux.

   En ce sens en Belgique les élections de Juin 2024 concerneront 4 à 5 niveaux de pouvoirs différents avec des compétences différentes pour chacun. Il y a par ordre d'importance territoriale: les communales, les provinciales, les régionales et communautaires, le fédéral et l'Europe.

   Dans sa ligne de conduite aux militants MR, ledit MR préconise dit-il la «solidarité sociale». Pourtant s'il y a bien un Parti qui applique avec ferveur la notion de Peuple séparé en deux groupes d'intérêts opposés (le lumpenprolétariat, allocataires sociaux er en-dessous, d'une part et le prolétariat, travailleurs, de l'autre), notion inventée en premier par Karl Marx lui-même, c'est bien le MR.

   Donc aux niveaux de pouvoirs qui concernent la Solidarité Sociale je ne peux placer ni un Parti Marxiste ni le MR puisque tous deux opposent le Peuple en deux groupes antagonistes. C'est-à-dire que pour le Fédéral Belge et l'Europe, le vote du Vrai Peuple est le vote Social-Démocrate (PS donc).

   Pour le reste, aux niveaux Communal et Régional de Bruxelles-Capitale, chacun ses priorités.

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Remplacement de populations et immigration mode Qatar

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Remplacement de populations et immigration mode Qatar

   C'est la mode depuis bientôt 4 ans que de parler de «remplacement de populations» en Europe Occidentale. Et ceux qui en rient ou balaient d'un revers de la main le concept, soit savent qu'il est réel, soit sont aveugles non pas car ils ne savent pas voir mais bien parce qu'ils ne veulent pas voir!

   S'il y a bien, et j'y reviendrai après, une volonté politique de la bourgeoisie dirigeante européenne occidentale d'opérer ce grand remplacement; il faut aussi compter avec des causes naturelles.

   Ainsi l'Occident Européen est en pleine décadence civilisationnelle, et ce de par sa propre faute. Et comme toujours lorsqu'une Civilisation a atteint son apogée puis est dans sa phase de chute libre, ce vide civilisationnel créé par la décadence crée un appel d'air qui attire les civilisations étrangères sur son territoire. Il en fut ainsi des grecs et des romains, puis des romains et des germains (les barbares, les francs). Et pour preuve de cette décadence on pourrait citer la possibilité dans les années 1969 à mi-1970 d'envoyer plusieurs missions habitées sur la Lune et nos échecs actuels à n'envoyer que de simples robots.

   Donc, oui, il y a un mouvement de bascule entre le Siècle des Lumières Occidental et le Renouveau Oriental; et comme toujours la Civilisation en décadence en veut à ceux qui vont la succéder alors qu'elle devrait d'abord s'en vouloir à elle-même.

   Passons maintenant aux volontés politiques du remplacement de populations.

   Entendue pour la première fois dans une école initialement formatrice des cadres syndicalistes FGTB (sociaux-démocrates), elle est une vision utilitariste de l'immigration: «notre population compte de plus-en-plus de Vieux pour moins-en-moins de Jeunes actifs, comment payer les Pensions?», par les régularisations massives d'immigrés qui par leurs cotisations sociales et impôts y pourvoiront.

   Là où la Droite répond donc «supprimons les Pensions par répartition et faisons des pensions par capitalisation», la Gauche n'imagine pas vraiment quoi que ce soit de social. On pourrait imaginer que de manière naturelle les Socialistes cherchent à faciliter la vie des jeunes ménages, et principalement ceux du Peuple, en pensant à une augmentation des allocations familiales, à un contrôle actif des loyers dans le secteur locatif privé, à une facilitation de la Seconde Chance d'Études (ce qui n'obligerait pas les jeunes adolescentes enceintes d'obligatoirement avorter), etc.

   Non, finalement les Socialistes ont plutôt décidé de servir la soupe à la Bourgeoisie... Estimant que ce serait trop cher (en terme de poids financier pour les riches qui alors fuiraient l'Europe) et trop long, la Gauche préfère parier sur le remplacement du prolétariat pauvre européen par un prolétariat pauvre issu de l'immigration.

   Une vision strictement utilitariste de l'immigration donc, qui grimpe dans le monde politique sous des dehors d'humanisme ("il faut accueillir tout le monde" etc.). Et la Droite ne se rend pas compte de sa chance en militant contre ce grand remplacement. Car, tout comme pour le Qatar, qu'importe qu'il y ait un grand remplacement en terme de nationalité de la main-d'oeuvre si la bourgeoisie la plus élevée reste, elle, européenne?

    C'est bien vers le modèle Qatari que nous entraîne la Gauche: 10% de bourgeois nationaux tous patrons ou au minimum DRH (Directeur des Ressources Humaines) pour 90% d'étrangers travailleurs.

   Finalement, ce ne sont pas des immigrés que nous voulons accueillir mais des Esclaves!

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Défendre la Palestine ou détruire Israël en prétextant la cause palestinienne?

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   La Paix et la Souveraineté Nationale, seules à garantir une possibilité de liberté, sont effectivement un bien précieux et qu'il faut défendre pour tous les Peuples. Mais bizarre quand on remarque que les attaquants les plus violents, les plus acides et les plus radicaux du gouvernement israélien face au traitement de ce dernier du peuple palestinien, s'ils savent beaucoup parler de la cause des palestiniens et manifester pour celle-ci, étaient strictement muets et imperméable à tout sentiment, et aujourd'hui encore, sur le traitement infligé par la Chine aux dizaines de millions de musulmans Ouïghours habitant ladite Chine!

   Finalement donc, il ne s'agirait que de s'emparer d'un sujet d'actualité qui agite et qui clive, dont tout le monde parle, pour s'attirer un électorat? Et, en dehors des Partis, pour attirer des doux rêveurs style "bibliothèque rose" dans une lutte dont les buts seraient en fait tout autre?

   Car, finalement, tout comme être pour le Peuple Afghan est être contre les Talibans, être pour le Peuple Palestinien est être contre le Hamas! Qui prétendrait être pour des valeurs de liberté, de libre choix, d'égalité hommes-femmes, de démocratie ici en Occident s'il ne le désire pas pour les autres peuples? C'est-à-dire s'il prend délibérément partie pour le Hamas ou les Talibans?

   Surgit alors le but réel de toute cette agitation dite "pro palestinienne"; il s'agit surtout et avant tout d'être contre Israël et les israéliens; partant les juifs où qu'ils soient dans le monde. À tel point que ne vient pas à l'esprit des "défenseurs de la Palestine" la logique selon laquelle évidemment un juif qui vit en Occident, eh bien pendant ce temps il ne colonise pas la Palestine et donc on doit le respecter!

   Mais pourquoi être "contre Israël", car ça c'est bien petit comme motif. Car Israël est le seul pays à mode de vie "occidental" de la région. Le combat final réside en la destruction des valeurs fondant l'Occident, en utilisant ceux-là même qui les défendent ou prétendent les améliorer: joindre dans un combat anti-occidental à la fois les pacifistes et les néo-nazis, sans qu'ils ne s'en rendent compte...

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La réalité sur le tri des déchets en Belgique

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Incinérateur de Bruxelles à Neder-Over-Heembeek

Incinérateur de Bruxelles à Neder-Over-Heembeek

   Depuis des siècles le parti écologiste francophone, écolo, réclame et a officialisé le tri sélectif des déchets, un tri très sélectif puisque nous avons à Bruxelles plus de 5 couleurs de sacs-poubelle différentes. Je tiens juste à noter que les écologistes flamands eux ont été plus rationnels: ils avaient commandés une étude universitaire sur l'impact environnemental du tri des déchets et, mieux au vu des résultats, en ont publié les conclusions qui indiquaient clairement que le tri des déchets a un impact beaucoup plus négatif sur l'environnement que ne pas trier! Donc, Groen, les écologistes flamands, n'ont jamais demandé le tri des déchets en région flamande.

   Le parti qui a demandé le tri des déchets en Région Flamande est la NVA (droite nationaliste flamande)! Bref quand je dis que écolo est un parti idéologiquement à droite c'est pas pour blaguer...

   Et on nous dit «triez car c'est bon pour l'environnement et cela facilite le recyclage». Or la vérité est qu'il n'y a pas recyclage: tout part actuellement aux incinérateurs! Le métal résiduel des sacs bleus n'est par ailleurs pas traité en Belgique, sinon Arcelor-Mittal n'aurait pas dû fermer mais aurait été repris pour recycler les aciers des cannettes et boites de conserves, mais est passé à l'étranger.

   Bon, à la limite on peut dire qu'incinérer le plastique plutôt que le recycler, ou faire semblant de le recycler est tout de même meilleur pour l'environnement. Effectivement à une époque, Bruxelles-Propreté, toujours géré par écolo, affirmait confier le recyclage des plastiques aux chinois via le port d'Anvers. Tout comme énormément de pays de part le Monde envoyaient leurs plastiques en Asie.

   En fait, soit ils arrivaient en Asie et y étaient incinérés, soit ils étaient largués par les bateaux en plein Océan! Ce n'est pas pour rien que les deux grands "Continents de Plastique" se situent sur la route desdits bateaux, l'un dans l'Océan Indien l'autre dans le Pacifique...

   Le problème n'est pas le plastique mais la non-volonté, même des écologistes, de réellement recycler ledit plastique! En effet, l'Union Européenne a édicté des normes de composition des différents plastiques qui les rendent, si on en a envie, tout-à-fait recyclables.

   Voilà pour la réalité Bruxelloise, et Wallonne, du cynisme du parti écologiste!

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Utile, la Prison?

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Je pense nécessaire de présenter ici une brochure gratuite au format PDF que je viens de mettre à jour ce 25/02/2021 concernant l'inutilité de la Prison et de toute notion de "peine". Quand on est adulte ou même adolescent, l'époque du "tu n'as pas été sage, allez, au coin!" est révolue.

   Mais, comme indiqué en fin de brochure, pas question de se la jouer mode goulag communiste non plus.

   La voici:

   J'ajouterai que vouloir repenser la prison, donc repenser voire annihiler la notion de "peine", pour la remplacer par la réinsertion nécessite (et c'est sans doute pourquoi nos législateurs se gardent bien de le faire) de repenser l'échelle des valeurs globale de nos sociétés: qu'est-ce qui intègre vraiment?

   Comme écrit en fin de brochure, certains ne jurent que par l'intégration par le sport; d'autres par les arts; d'autres enfin par le travail.

   À propos de ce dernier item, emblématique des autres, tout le monde peut se rendre compte que le travail n'est pas un facteur d'intégration, c'est-à-dire d'autosatisfaction. D'abord parce qu'on ne reproche pas au rentier de gagner son argent sans rien faire, alors qu'on le reprochera à l'allocataire social. On ne le reproche pas au rentier car les anciennes générations ont appris, à tort, à respecter le costard-cravate. À tort car même les mafieux sont habillés en costard-cravate: l'habit ne fait pas le moine. On le reproche à l'allocataire social d'abord car il est mal habillé, ensuite car on sent qu'il a quelque chose de plus que nous travailleur: sa liberté!

   Ce qui intègre vraiment dans nos sociétés, tant capitalistes que communistes (les deux seuls modèles à se partager le monde), sont les avantages tirés de son activité, et non cette activité en elle-même. Avantages qui peuvent être dans le communisme des accès à des privilèges (voyages à l'étranger, accès à des produits occidentaux, etc.), dans le capitalisme l'argent.

   Donc, on le voit, et la majorité des "crimes" tournant autour de l'accaparement "illégal" de ces avantages, repenser et remplacer la prison par quelque chose de plus utile (rendre heureux) nécessite de repenser nos modèles sociaux tant en communisme qu'en capitalisme.

   On peut ajouter que prison et peine de mort sont inadéquates et non-efficaces car malgré qu'elles existent là où elles existent, il se passe ce qu'il se passe!

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Le passage des États-Nations aux Entreprises-Nations

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Jusqu'à présent nous connaissions les États-Nations; des nations dirigées sous forme étatique, c'est-à-dire avec des gouvernements, élus ou non, démocratiques ou non, où le Gouvernement seul décidait de sa stratégie intérieure et extérieure. Et il semble bien que personne n'ait perçu ce changement récent de la donne géopolitique mondiale; les Occidentaux européens continuent à réfléchir en terme de responsabilité étatique, gouvernementale, présidentielle ou ministérielle.

   Pourtant nous devons bien constater que nous sommes dores-et-déjà passés des États-Nations aux Entreprises-Nations! C'est-à-dire des nations dirigées par des chefs d'entreprises, des consortiums, des "oligarques" (dans la cas de la Russie). On pouvait déjà le voir dans le phénomène néo-colonial en Afrique. La politique de la France-Afrique n'était plus dictée par le gouvernement français mais par des entreprises telles Bouygues, Vivendi, Total, etc. Néanmoins cela restait sous le contrôle final et la protection finale du gouvernement français.

   Ce qui se passe avec le fameux Groupe Wagner, c'est que le gouvernement Russe et partant, Poutine, se fait dépasser sur sa droite. C'est la fin de l'heure de gloire des anciens du KGB (devenu FSB) tels Poutine et l'ascension des bourgeois, oligarques ou non, qui de facto ne se soumettront jamais à un vote ni représentatif (comme la majorité de ce qu'on nous présente comme "démocraties" dans le monde) ni direct (comme en Suisse et le système de référendums, votations).

   Et c'est ce que n'ont toujours pas compris les politologues occidentaux qui continuent de confondre les intérêts du Groupe Wagner avec les intérêts du gouvernement russe.

   En effet; on s'imagine avec une facilité intellectuellement paresseuse que lorsque Wagner agit par exemple en Afrique, c'est sous «ordre de Poutine». Non, c'est sous ordre du bourgeois patron de Wagner!

   Mais les entreprises occidentales, elles, contrairement aux ressortissants de Science-Po', le comprendront très vite et embrayeront sur cette expérience fructueuse de bourgeois russe propriétaire du groupe Wagner; et bientôt nous auront des initiatives de politique intérieure et extérieure 100% signées Bouygues, Total, Vivendi, sans cette fois que ces entreprises n'aient à s'appuyer sur le gouvernement français désormais.

   Autrefois nous avions la Russie, la France, les USA, Taiwan, la Chine, le Qatar, etc.; désormais nous auront Wagner, Total, Coca-Cola, un fabriquant de puces, un assembleur de smartphones, Qatar-Airways, etc.

   En ce sens la logique géopolitique des désormais Entreprises-Nations est radicalement différente de celle des anciens États-Nations et constituent ce qu'on peut appeler le véritable ultra-libéralisme...

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Il faut réviser Karl Marx

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Étant bien parti dans son travail historique dérivé de la philosophie (j'y reviendrai), Karl Marx s'improvise malheureusement économiste et sociologue. Il transforme ainsi une vision claire, nette et sans appel du déroulement de l'Histoire Humaine, en une théorie nouvelle qui efface tout ce qu'il a écrit jusqu'alors lui-même: le Matérialisme Historique.

   Tout serait expliqué et explicable par de pures relations économiques donc d'ordres mathématiques. Or donc, si tout était aussi rationnel et soumis à des lois mathématiques comment expliquer les multiples divergences entre mouvements se réclamant tous du même marxisme? Ce seul fait devrait suffire à invalider la théorie du matérialisme historique. Mais ce n'est pas la seule chose qui l'invalide: Karl Marx dans ses premiers écrits l'invalide de lui-même.

   Ainsi, Marx fait une analyse de la Révolution Française. Et il en conclut que le Capitalisme n'est pas en soi né d'une accumulation primitive de marchandises et capitaux, mais bien d'une volonté de conquête du Pouvoir (ici par les possédants de Capitaux par rapport aux possédants de Titres de Noblesse).

   C'est-à-dire que, selon Marx "jeune", le déroulé de l'Histoire de l'Humanité se résume à une recherche de conquête du Pouvoir. Si on recherche l'augmentation de ses capitaux propres c'est car le Capitalisme n'est pas défini par l'usage de la monnaie comme moyen d'échange (qui existe depuis l'aube de l'humanité, depuis plus de cent mille ans), mais le Capitalisme se définit par le fait que plus je possède de Capitaux plus j'ai de Droits et de Pouvoir!

   Tout n'est donc que conquête du pouvoir par les différents moyens qui y mènent au cours du temps; là est le déroulé de l'Histoire selon la première idée de Karl Marx.

   Et comme le Pouvoir peut être également recherché par des humains psychopathes ou déséquilibrés, l'Histoire ne saurait s'expliquer à 100% de manière rationnelle donc Matérialiste!

   Le Matérialisme Historique tardif du Karl Marx "vieux" est donc en contradiction avec les écrits du Karl Marx "jeune". C'est, qu'entre-temps, il s'est laissé embrigader (tout comme Engels) par un mouvement social qui l'intéresse et le fascine car il correspond à l'une de ses préoccupations (la prise de Pouvoir par les jusqu'ici opprimés) mais est manipulé par des opportunistes voulant confisquer ce pouvoir auxdits opprimés.

   Comme le chante si bien Mylène Farmer dans «Génération désenchantée»«sur mes idéaux des mots». Tels entre autres connus, Lénine qui se gardant bien de participer à la Révolution en marche en Russie, une fois celle-ci acquise, retourne néanmoins en Russie pour s'auto-proclamer Père des Peuples d'URSS...

   Bref il faut abandonner toute analyse se réclamant d'un quelconque Matérialisme Historique pour en revenir à une analyse historique basée sur la Conquête du Pouvoir et les différents moyens d'y parvenir de par les âges.

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Une station sans publicité est-elle une vraie condition pour une Radio Libre?

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   C'est connu, dans le monde des "radios libres" on déteste la publicité. Pourtant, la présence ou l'absence de publicité détermine-t-elle vraiment à elle seule la "liberté" de ladite station?

   En télé on sait qu'à certains moments, en Belgique, la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone, de service public) passe énormément de publicités "Coca-Cola"; cela était vrai dans le passé, l'est toujours dans le présent et le sera probablement dans l'avenir. Pourtant la Une (RTBF-télé) au même moment a déjà passé pas mal de documentaires critiquant les sodas sucrés et visant principalement Coca-Cola, que ce soient ses produits avec sucre (diabète, etc.) ou sans sucre (cancers, etc.).

   Donc, on le constate, malgré la publicité pour une marque précise la station peut rester libre de critiquer ladite marque! C'est que, et souvent la plupart des gens y compris animateurs amateurs de radios l'ignorent, les publicités sont gérées par des agences de placement publicitaires, des Régies Publicitaires et qui en tant qu'entreprises indépendantes de la station se démarquent et sont strictement séparées du bureau de rédaction, de la ligne éditoriale et donc du travail des journalistes!

   Mais si la présence de publicités ne nuit en rien au contenu, l'absence de publicités est-elle un vrai gage d'indépendance de ma radio "libre"?

   On sait que pour émettre en FM, et même en webradio (radio web), il faut des moyens financiers. Si ce n'est pas la publicité qui fournit ces moyens, qui sont assez élevés, qui donc? Les auditeurs? Ça ça peut marcher sur une radio religieuse et éventuellement communautaire. Mais sur une radio libre on sait que les auditeurs veulent tout gratuit.

   En réalité la majorité des moyens financiers des "radios libres" proviennent de lobbies et / ou carrément partis politiques! Surtout quand elle se retrouve tout-à-coup avec des finances lui permettant d'émettre en DAB / DAB+. Et qu'étant donné que la méthode de récolte des moyens financiers mettent directement en rapport donateurs et directeurs éditoriaux, cela influence de facto le contenu.

   Donc, clairement ici, on démontre que l'absence de rentrées publicitaires nuit à la liberté de la ligne éditoriale de ma "radio libre".

   C'était je pense important à noter. Ce qui compte ne sont pas les moyens mis en oeuvre pour émettre, on peut très bien utiliser la publicité, ce qui compte est la finalité de la station: faire découvrir, réfléchir, penser et rêver ou bien faire apprendre par cœur les leçons de morale du parti ou bien faire du chiffre en meublant une longue suite de publicités par de la musique?

   C'est ça qui compte réellement: la fin et non le moyen!

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Discours de 1er Mai, fête des travailleurs et non "fête du travail"!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Tout d'abord je tenais à signaler ici que le premier Mai est bien "la fête des Travailleurs" et non pas "la fête du travail". Pourquoi fête-t-on les travailleurs (et travailleuses) le 1er Mai? Cela provient des USA: un premier Mai eût lieu un massacre de travailleurs assistant à un meeting en pleine rue. Et aux USA comme dans l'ensemble des Amériques (latine également donc) on parle bien du "workers day", "dia dos trabalhadores", "jour des travailleurs" et non de jour du travail.

   Alors on sait que la gauche et l'extrême-gauche marxistes se sont  réappropriés cette fête. Et justement je tenais ici à réfléchir sur un point précis, qui a à voir avec la critique de l'Homme Unidimensionnel, critique proprement existentialiste reprise plus tard par les situationnistes (ces derniers malgré tout restant dans une vision unidimensionnelle de l'humain). En un mot: «la gauche sauvera-t-elle le travailleur?».

   De fait Engels et Marx, lorsqu'ils observent et réfléchissent au bonheur des travailleurs et à leur avenir, le font à partir de ce qu'ils peuvent voir du quotidien du travailleur du tout début du XIXe Siècle, début des années 1800.

   Soit un ouvrier et une ouvrière travaillant 16 heures par jour et ne faisant que travailler, manger, baiser et dormir.

   Les Communistes dès lors n'imaginent qu'un seul bonheur pour le travailleur: posséder le boulet auquel il est enchaîné! Pouvoir en choisir la couleur sans pour autant en être débarrassé ne fut-ce qu'un instant.

   En effet, les Communistes, malgré la critique marxiste de l'aliénation de la marchandise, ne pensent nullement en revenir à l'artisanat (à l'avant-révolution industrielle), aux PME, etc. Au contraire ils gardent l'industrialisation pourvu que la machine appartienne à l'ouvrier. On voit bien la bêtise que cela constitue.

   L'apparition dans les démocraties capitalistes du découpage de la journée en trois temps de 8 heures: 8 heures de travail, 8 heures de loisirs et 8 heures de sommeil, signera la fin du Communisme même s'il a mis du temps à s'effondrer.

   En effet, le communisme conçoit les purs loisirs comme une chose "bourgeoise". S'ils découpèrent à leur tour les journées en trois 8, les heures dévolues dans le monde occidental bourgeois et "décadent" aux loisirs devaient servir selon l'URSS, la Chine, Cuba, la Corée du Nord, etc. à la "formation marxiste par le Parti, par les Soviets". Seule la lecture de Marx est acceptable comme occupation hors travail et sommeil pour le communisme.

   C'est que le communisme, Marx et Engels, n'ont qu'une vision unidimensionnelle de l'humain. L'Homme n'a qu'une dimension: celui de sa classe sociale. Il n'y a que des travailleurs et des patrons, rien d'autre au monde!

   Or, voici que soudain, et grâce à la lutte des travailleurs dans ces pays, les loisirs naissent dans les démocraties capitalistes. Dès lors je suis, comme le notent très bien et Van Vogt dans ses cours de sémantique et Jean-Paul Sartre dans ses traités d'existentialisme, obligé de ne plus seulement dire "untel est ouvrier" mais bien "untel est ouvrier... entre autres choses".

   Car dès lors je ne suis plus seulement travailleur, mais aussi guitariste, bricoleur, informaticien, DJ, pêcheur, motocycliste, cycliste, joueur de basket, de jeu d'échecs, etc. Et pas seulement par mon métier mais en plus de mon métier!

   L'homme devient pluridimensionnel, multidimensionnel et se libère ainsi de son uni-dimensionnalité.

   Et si c'est gênant, cette nouvelle liberté du travailleur, pour le Communisme c'est que le marxisme ne voit qu'un type de lien social admissible: celui de la classe sociale. Or les liens sociaux créés par les loisirs sont de facto inter-classes-sociales, les dépassent.

   Mais ils n'en sont pas pour autant, contrairement à ce que fait le marxisme, à rejeter dans la poubelle des choses inutiles.

   Ces loisirs, premièrement, apportent un équilibre mental. Et ensuite ils permettent à l'humain de se dépasser, de découvrir de nouvelles choses d'ordre sportives, artistiques, mais aussi scientifiques et techniques!

   Je dirais que l'oeuvre de Karl Marx et d'Engels sont elles-mêmes issues "des choses inutiles et bourgeoises capitalistes", de l'activité de l'observation intellectuelle non-productrice de valeur marchande.

   Bref soyez multidimensionnels pour être des travailleurs libres!

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   On pourrait penser que ce discours de premier Mai était du vide, de pures considérations intellectuelles sans importance pour la vie réelle, la civilisation humaine, le développement. Or voici que je vais m'atteler ici à la tâche nécessaire de démontrer en quoi cette pluridimensionnalité de l'humain telle que vue par les démocraties capitalistes (USA dans mon exemple) permet un développement civilisationnel exponentiellement plus élevé qu'une vision d'homme unidimensionnel - prolétaire et rien que prolétaire - (URSS dans mon exemple).

   Je veux parler du progrès technologique, une forme de progrès qui touche tout DJ ou MC.

   On pensera bien évidemment à la Course vers l'Espace. Certes, à l'époque, le productivisme étant de mise tant à l'Ouest qu'à l'Est, la notion de "loisirs" étant encore largement absente de la société d'avant 1960 (les Golden Sixties arriveront mais bien plus tard que de ce que nous allons évoquer ici), il y avait donc égalité entre les "deux blocs".

   Tant et si bien que la rigueur propre au productivisme soviétique permit à l'URSS de prendre une grande longueur d'avance: Spoutnik, le premier satellite artificiel, émettant par voie hertzienne un bip-bip continu pouvant être entendu sur l'ensemble de la planète dont il faisait le tour quotidiennement, était on peut le dire la toute première pièce du puzzle technologique moderne et fort bien réussie!

   Les USA mirent du temps à rattraper le retard et c'est presque par un pur hasard qu'ils furent les premiers à mettre les pieds sur la Lune en 1969 avant l'URSS. Bref, malgré cette dernière victoire américaine les soviétiques avaient tout pour être fiers de leur prolétarisme outrancier.

   S'ouvre alors une seconde ère de développement technologique. Après avoir rêvé aux petits martiens tout vert, on rêve au Cyborg, à l'Intelligence Artificielle, au robot humain. C'est l'ère de la Révolution Informatique.

   Et en ce domaine, l'URSS autrefois si habile est à la traîne, les USA percent bien plus vite, bien trop vite même. C'est sans doute ce qui précipitera la nomination de Gorbatchev à la tête de l'URSS par le Parti Communiste.

   À quoi cela peut-il bien être dû? C'est qu'entre la Conquête de l'Espace et la Révolution Informatique, du moins en démocraties capitalistes, l'homme est devenu un consommateur de loisirs mais qui dit loisirs ne dit pas que consommation mais également création à partir du consommé... L'homme a quitté l'ère unidimensionnelle.

   Des grands ingénieurs, à l'Ouest comme à l'Est, dessinent de manière très sérieuse et carrée les plans des futurs premiers ordinateurs "à la chaîne"; des ordinateurs qui tant à l'Est qu'à l'Ouest sont destinés à l'usage de la seule administration.

   Et voici qu'aux USA, des gens, souvent universitaires, souvent excentriques, ont l'idée d'utiliser les circuits imprimés, base de l'informatique industrielle, pour leurs loisirs.

   C'est en quoi réside la supériorité de l'économie capitaliste que d'oser imaginer que puisque il y a des gens que ça intéresse l'informatique, fut-ce pour jouer au ping-pong sur un écran, et bien on va créer un ordinateur familial, les premiers PC (Personnal Computer, Ordinateur Personnel): IBM puis Apple.

   Dans l'économie marxiste on imagine mal gaspiller de l'effort pour produire une machine qui permette de jouer au ping-pong sur écran plutôt que sur table concrète et qui ne serve pas à du plus "utile".

   Autres points forts du capitalisme démocratique: la libre entreprise et la propriété privée (et non collective). Commençons par le second item.

   En URSS quel aurait été, à imaginer que le modèle de Karl Marx ait été suivi scrupuleusement (Lénine le cita mais se garda bien de le réaliser) donc qu'il y en ait eu un, le vote d'un Soviet de constructeurs informatiques pour savoir si on pouvait littéralement péter un ordinateur pour le transformer en éventuelle (car ce n'est là qu'une expérience) future première carte son de l'histoire de l'informatique? Je crains que le non l'ait emporté: pourquoi vouloir qu'un ordinateur joue de la musique ça sert à rien, le tourne-disque le fait si bien!

   La propriété privée me permets de me passer du vote d'un quelconque poussiéreux Soviet, j'ai un ordi, j'ai une idée, donc je le fais.

   Sans cela l'avenir de nombreux DJs à travers le monde eût été fort compromis...

   Du coup on comprend mieux le second item: la liberté d'entreprendre en dehors de tout contrôle étatique: j'ai eu l'ordi, j'ai eu l'idée, je vends ce que j'ai trouvé et ça financera d'autres découvertes.

   Bien évidemment j'ai pris l'exemple (réel) de l'invention de la carte son car il s'agit ici d'un blog de DJ/Producer surtout DJ depuis qu'il a découvert qu'il était piètre "producer".

   Mais en fait en matière de Révolution Informatique, l'URSS sera à la traîne de tout: du PC, de la connectivité entre plusieurs systèmes d'exploitations différents, de l'Internet... et même du hacking où il faudra attendre l'effondrement de l'URSS et l'établissement du capitalisme pour qu'en ce domaine au moins ils émergent!

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Le Bitcoin, la monnaie à laquelle peu comprennent quelque chose

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Je viens de lire un article dans lequel on s'étonne de la soudaine chute de la valeur du Bitcoin... Marrant me dis-je; d'autant qu'apparemment peu savent ce dont il s'agit réellement, son origine et à quoi il sert.

   Il est vrai que, étant donné qu'elle est basée sur la technologie des "blockchains", cette monnaie qualifiée de "monnaie alternative" a tout de suite rencontré son public d’aficionados parmi le monde numérique du bête geek aux très sérieux ingénieurs informatiques.

   Notons tout de suite que le Bitcoin n'est pas une monnaie alternative, puisqu'elle s'achète avec de la monnaie réelle, le US$ (USD, Dollar américain des USA), et se transforme tout aussi aisément en ledit dollar US.

   Le Bitcoin par contre offre une nouveauté évidente et pour laquelle elle a été créée: l'anonymat des transactions. C'est-à-dire que le Bitcoin a été créé en Asie pour permettre à des mafieux de vendre de manière anonyme des biens illégaux (films pédopornographiques, drogues, armes, etc.) à des acheteurs voulant de facto rester eux aussi anonymes.

   C'est l'unique but dans lequel a été créé le Bitcoin. Ce n'est pas devenu ainsi, ça a été pensé ainsi. Par contre, ce qui est devenu ainsi, c'est le fait que des États-Nations ayant à subir des sanctions internationales se mettent à utiliser le Bitcoin comme moyen de poursuivre leurs achats et ventes de produits à l'étranger.

   Mais il se fait que, bien évidemment, après avoir vendu leurs cames les mafieux veulent s'acheter qui une villa, qui des bagnoles, qui un hélicoptère ou un jet privé, qui une île artificielle à Dubaï. Ça, justement, ça ne s'achète pas en Bitcoins et donc le mafieux sera obligé de vendre ses Bitcoins pour les transformer en Dollars. Et comme ce mafieux n'évolue pas seul dans le milieu, il doit se mettre d'accord avec tous les autres mafieux sur une date commune de vente car sinon malheur à celui qui aura fait baisser les cours avant les autres (et donc ruiné en partie les autres).

   Donc tous vendent à-peu-près au même moment, ce qui implique la chute du cours du Bitcoin! C'est évident, c'est inhérent à ce pour quoi a été créé cette monnaie.

   Qui donc croit pouvoir s'enrichir avec le Bitcoin en en achetant dix et en dormant pendant cinq ans se trompe. Ne s'enrichissent avec le Bitcoin que ceux qui vendent en Bitcoins des choses illégales.

   Exit donc les délires à la Elon Musk et autres Kasparov...

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