Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

europe

La Vérité sur les Partis Communistes (la Pravda)

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

La Vérité sur les Partis Communistes (la Pravda)

   Beaucoup de gens votent extrême-gauche car ils s’imaginent que le but de ces partis communistes est, d’en volant les richesses de la bourgeoisie, les redistribuer au peuple. Or il n’en est rien et il existe déjà dans l’attitude de ces partis des preuves qu’il n’en est rien. Regardons comment agit actuellement le PTB (Parti du Travail de Belgique dit aussi parti des travailleurs de Belgique).

   Le PTB exige de ses membres que leur revenu maximal ne dépasse pas 2000 € par mois (deux mille euros)… et par foyer ! Le PTB estime donc qu’il convient de pratiquer une politique selon laquelle les salaires maximaux (et non donc minimaux) ne dépassent pas 2000 € par foyer (conjoint et enfants compris).

   Ce qui fait dans le cas d’un couple de travailleurs, 1000 € par personne maximum ; soit 500 € de moins que le salaire minimum actuellement pratiqué en Belgique. Donc, grâce au PTB, nous serons tous, y compris les déjà plus pauvres, plus pauvres que sous le capitalisme libéral. L’argent volé aux riches ? Il ira « pour le bien du Prolétariat », c’est-à-dire dans les caisses de l’État, donc du Parti !

   Par ailleurs, le vote PTB attire une grande part d’allocataires sociaux. Ce que le marxisme nomme le lumpenprolétariat. Justement, si les communistes, les marxistes-léninistes principalement, les considèrent comme une bonne chair-à-canon révolutionnaire, un bon apport de bordel lors des manifs et une bonne variable d’engraissement électoral ; lesdits marxistes ne considèrent pas que le lumpenprolétariat soit un prolétariat à proprement parler et que donc ils n’ont absolument pas les mêmes intérêts que les prolétaires, en sont même les ennemis de par sa paresse naturelle, son attirance vers un mode de vie bourgeois (sorties, culture, modes, etc.).

   Depuis Lénine on sait quel chemin est destiné au chômeur, l’handicapé, le malade, bref l’allocataire social ; c’est le même que celui réservé au rentier : le Goulag, le travail forcé et non-rémunéré.

   En effet les premiers goulags apparurent dès 1917, c’est-à-dire sous Lénine. Et c’est important car cela nous dit tout des trotskistes si sympathiques…

   Car à l’époque de la mise en place du système de goulag, de travail forcé et non-rémunéré tant pour tous les prisonniers de droit pénal, que pour les Russes « Blancs », que pour l’opposition Menchevique, que pour les lumpens prolétaires, que pour les bourgeois, eh bien Trotski (Trotsky) était Ministre de l’Intérieur de Lénine !

   Donc il savait, et ce n’est pas pour rien qu’il a fui dès que Staline a succédé à Lénine : il connaissait l’existence du goulag, ne s’y était jamais opposé, et savait qu’il risquait en tant qu’opposant ou du moins concurrent de Staline d’y finir ses jours…

   Bref, celui qui pense se libérer en votant pour un quelconque parti d’extrême-gauche ne fait que signer son accord d’être encore plus exploité que sous le Capitalisme américain !

Voir les commentaires

Inspiré par George Floyd

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Il faut reconnaître aux Peuples Noirs la primauté de «Peuple Adamique», c'est-à-dire source de l'humanité toute entière. En effet, que l'on soit croyant ou non, les sciences (archéologie, biochimie, etc) nous démontrent que l'humanité provient du même ancêtre commun et que cet ancêtre commun est apparu en Afrique noire.

   Qu'on cite tantôt le nord du Tchad ou tantôt le sud de l'Éthiopie.

   Donc il est de notre devoir à tous d'y voir non seulement nos origines mais aussi notre futur. Et donc de se préoccuper des malheurs qui touchent les Peuples Noirs.

   Ce qui me désole est que dans cette affaire George Floyd, certes si on peut dénoncer un éventuel racisme de l'agent de police responsable de sa mort (mais on ne sait comment avait l'habitude le même agent de traiter les blancs qu'il arrêtait), on ne peut de ce cas particulier en faire un cas général d'abord pour l'ensemble des policiers américains, ensuite - contrairement à ce que c'est devenu - un cas mondial.

   De fait, à notre époque, on peut le dire: 99,99% des noirs qui sont torturés, mutilés, tués le sont par ou avec la complicité d'autres noirs. Le cas du génocide des Tutsis n'est pas isolé; les divers régimes fascistes ou plus pudiquement "dictatoriaux" d'Afrique et même beaucoup de milices para-militaires menées par des "dissidents" y contribuent. Bref seuls 0,01% le sont par acte de racisme strict.

   C'est cela qui fait le vrai malheur des Peuples Noirs a été le passage de leurs élites, gouvernants comme opposants, à l'école néo-impériale principalement française et belge. Ils ne semblent avoir retenu comme exemple de modèle politique que la République Française qui s'établit sur l'assassinat du dirigeant précédent (le Roi en l’occurrence); et de cette république que l'Empire de Napoléon!

   Le vrai malheur se trouve dans la position de sans-voix desdits Peuples Noirs face à une ploutocratie, une bourgeoisie noire, se délectant des privilèges de la décolonisation pour eux-mêmes et eux seuls sans préoccupation pour le Peuple.

   Comme dit dans un autre prêche; le problème ne serait pas que l'occident paie trop peu les matières premières soutirées à l'Afrique car regardez combien à peine coûte le litre de pétrole brut et combien sont riches les qataris, mais bien que des dirigeants d'entreprises locales et des politiciens locaux gardent la manne en poche pour eux-mêmes.

   Le malheur du Noir n'est donc plus à notre époque le racisme du blanc mais bien plutôt, au niveau mondial s'entend, la "légèreté" de ses propres dirigeants.

   Lorsque les diverses organisations qui se sont mobilisées suite à la mort de George Floyd seront capables de se mobiliser pour défendre ces causes énumérées ci-dessus, je pense qu'on sera passé de la bien-pensance mode bisounours à la prise de conscience.

Voir les commentaires

Le Coronavirus, dû à notre mode de vie et non à ce que nous mangeons

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Cette vidéo pour contrer la vague de racisme anti-asiatique et anti-chinois à la Trump («le virus chinois»!). Ce qui compte ici n'est pas ce que nous mangeons mais bien notre mode de vie: pourquoi est-ce parti de Wuhan et non de Pékin? C'est cela qui est à la base de la pandémie de Covid-19 (SRAS-CoV-2 ou SARS-CoV-2) et nous avons évité, nous belges, d'être à l'origine d'une épidémie / pandémie de peste! Ne l'oublions pas...

Voir les commentaires

Quand les gouvernements européens marchent sur la tête

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Vidéo mise à jour le 20/03/2020.

Un petit commentaire à propos de la gestion de l'épidémie (pandémie en fait) de coronavirus Covid 19 en Belgique et ce qui est fermé et reste ouvert qui risque de déboucher sur la fin de la Paix Sociale! En vérité ce ne sera pas tant des manifestations qui se produiront que des actes d'incivilités et de criminalité en forte augmentation!

Voir les commentaires

Les leçons de Gorbatchev #1: l'égalité dans la misère!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Les leçons de Gorbatchev #1: l'égalité dans la misère!

   Il est important de savoir que la nomination de Mikhaïl Gorbatchev comme président de l'URSS par le Parti Communiste Soviétique est intervenue juste après le passage de l'estimation des richesses russes en terme de productivité à celui du calcul du PIB du pays.

   C'est important car justement le camarade Mikhaïl était connu pour ses positions peu orthodoxes en matière d'économie marxiste au sein dudit parti.

   En effet, le passage au calcul du PIB permet de calculer également le PIB par habitant et, mieux encore, de comparer le PIB par habitant au Revenu Moyen desdits habitants. Et donc de découvrir que Gorbatchev avait raison sur une vision essentielle: l'État Soviétique a créé une bourgeoisie interne, celle-ci est composée des fonctionnaires de la nomenklatura (nomenclature).

   Dès lors Gorbatchev, face à ces chiffres jusqu'alors jamais calculés donc ignorés par le Parti Communiste, en conclut que il ne sert à rien de décréter l'égalité sociale si 80% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté!

   Et je comprends mieux pourquoi, maintenant, que l'extrême-gauche belge se montre si critique vis-à-vis de la politique menée économiquement par Gorbatchev. De fait elle ne correspond absolument pas aux canons marxistes-léninistes ni maoïstes du PTB et autres. Pour eux qu'importe que 80% de la population soit "crève-misère" pourvu que tous soient égaux.

   Gorbatchev se préoccupe dès lors d'enrichir le prolétariat. Un point de vue radicalement contraire à l'extrême-gauche européenne de l'ouest pour qui s'enrichir même via l'aide de l'état est être un paria réactionnaire et ennemi du Peuple. Seuls les pauvres ont raisons! Ils doivent le rester pour continuer à avoir raison!

   Gorbatchev établit donc un communisme où l'obsession n'est plus l'égalité du peuple (égalité dans la misère nous l'avons vu) mais bien plutôt l'accès et l'augmentation du pouvoir d'achat qui ne doit pas être réservé aux 20% de fonctionnaires du KGB et autres, mais à tous les membres de la société russe.

   Or si je veux qu'on puisse augmenter son pouvoir d'achat, donc gagner plus, cela induit de facto des inégalités car les uns sont plus débrouillards que les autres, ont plus de succès que d'autres, sont plus travailleurs que d'autres.

   Mais qu'importent les inégalités si tout le monde vit le plus haut au-dessus du seuil de pauvreté? C'est la réflexion typique de la politique économique de Gorbatchev; réflexion qui horripile les idéologues marxistes communistes et maoïstes.

   C'est à partir de ce point que le Parti Communiste Soviétique Russe n'aura de cesse de vouloir renverser Gorbatchev. Si le Parti ne le peut pas encore c'est que cette nouvelle donne économique insuffle à l'URSS une augmentation et du PIB et du revenu moyen des russes. Cette politique économique marche, elle marche car elle est basée sur la logique et non sur la religion marxiste-léniniste, et donc on ne peut encore se passer du camarade Mikhaïl Gorbatchev!

Voir les commentaires

Quand le PS redevient la Gauche Internationale!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Philippe Moureaux

Philippe Moureaux

   Le PS n'était plus depuis longtemps un "vrai" Parti de Gauche (progressiste socialement, économiquement, technologiquement) et encore moins à l'International. C'était pourtant son chant, l'Internationale...

   En excluant Émir Kir, en osant faire cet acte d'exclusion pour motifs éthiques, le PS prouve qu'il a la réelle volonté de se replacer à gauche toutes; d’honorer sa participation à l'Internationale Socialiste en n'étant pas "de gauche" pour la Belgique et "je-m’en-foutiste" pour le reste du Monde et l'Europe.

   Peu de partis de gauche, et je pense ici au PTB, auraient eu le même courage, et il est à-peu-près clair qu'à la Sainte Époque de Philippe Moureaux, Émir Kir n'aurait jamais été inquiété.

   C'est la preuve que le PS prend son électorat turc comme un vrai électorat de gauche belge et non comme une clientèle à appâter! De fait, le vote PS à Saint-Josse existait avant Émir Kir, il continuera d'exister après lui.

   Le PS, en tant que membre de l'Internationale Socialiste, ne peut continuer à se satisfaire de membres, militants, élus, qui défendent l'humanisme social pour la Belgique mais affichent de claires accointances avec divers régimes fascistes (théocratiques ou non d'ailleurs) à l'international (islamistes afghans, pakistanais, iraniens, etc., régimes bananiers vénézuéliens, etc.).

   Il y a des Partis dits de gauche (qui en fait sont bien plus d'extrême centre, une espèce d'alliance entre extrême gauche et extrême droite), je pense particulièrement au PTB ici, qui commettent cela; c'est un manque évident d'éthique, un clientélisme moribond qui prend les étrangers pour une variable d'ajustement de résultats électoraux.

   Au moins on ne peut plus reprocher au PS une telle attitude, cela me rassure, cela me fait dire que le PS est le parti le plus internationalement à gauche de Belgique avec le sp.a.

   Encore merci au PS de respecter ses électeurs, tous, d'abord en ne les prenant pas pour des "clients", ensuite en respectant les valeurs pour lesquelles ils sont censés voter!

Voir les commentaires

Les réfugiés, un problème? Vraiment?

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Quand on pense et parle des réfugiés c’est souvent en termes de « problème ». Pourtant, y a-t-il moyen de répondre à un impératif humain de solidarité, d’entre-aide, sans pour autant mettre en péril ni notre modèle intellectuel de société (notre culture), ni notre modèle social de société (l’équilibre socio-économique) ?

   La dialectique hégélienne et son usage nous apprend que c’est souvent en fusionnant des arguments contraires que l’on aboutit à une solution.

   Ainsi, je l’affirme, il est tout-à-fait possible d’arrêter, de dire « stop » aux expulsions. Mais cela nécessite également d’arrêter, de dire « stop » aux régularisations massives !

   En effet. Voyons la Turquie ; n’accueille-t-elle pas 2 millions de réfugiés syriens sur une population de 80.745.000 (quatre-vingts million sept-cent quarante-cinq mille) turcs ? Soit 2,5% de sa population totale. Ce qui ferait pour la Belgique 275 mille individus, pour la France 1.675.000 réfugiés à accueillir.

   Imaginez quel débat cela fait avec seulement cent mille réfugiés à accueillir.

   Pourtant en Turquie, et en Russie (qui en accueille également 2 millions), cela ne fait même pas sujet de débat dans les bars à thé et narguilé. Depuis 2014 jusqu’à maintenant 2019, jamais aucun parti turc n’a remis en cause cette politique d’accueil. Pourquoi ? Car elle ne menace pas l’intégrité culturelle et socio-économique de la Turquie ! Et pourquoi ? Car tout le monde est accueilli mais personne n’est régularisé ni maintenant ni dans le futur !

   Accueillir sans régulariser, voilà qui dépassionne soudainement le débat. C’est ce qui est pratiqué par la majorité des états du continent africain. Et lorsqu’un pays africain s’occidentalise en régularisant (tel en Afrique du Sud récemment), aussitôt des heurts xénophobes apparaissent.

   Accueillir les réfugiés sans les régulariser, voilà qui nous permettrait de cesser la politique de renvoi par charters et nous permettrait à nous occidentaux d’accueillir tout le monde qui a envie de s’installer chez nous pour une raison ou une autre.

   Cela permettrait également une meilleure gestion des réfugiés économiques. Du type : vous avez le droit de venir travailler mais il faudra savoir subvenir à vos propres besoins au cas où vous ne trouvez pas de travail. C’est-à-dire ce qui se pratique actuellement entre pays européens.

   Cette solution dialectique est, actuellement, la seule possible si on veut accueillir tout le monde et ne renvoyer personne. Car avant de vouloir construire le village global, sachons d’abord mieux construire l’Europe !

Voir les commentaires

Liberté de mouvement sous contrôle

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Liberté de mouvement sous contrôle

   Sous couvert de préoccupations environnementales, notre liberté de mouvement au sein d'un même pays (ici la Belgique et plus particulièrement à Bruxelles) garanti par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme risque d'abord de passer sous contrôle avant d'être petit-à-petit réduit à néant! Vous comprendrez donc désormais pourquoi j'ai toujours déclaré l'écologie d'extrême-droite et ensuite notre pays, nos pays, de laboratoires pour rats!

   En effet, l'accord régional bruxellois stipule l'interdiction des véhicules diesel d'ici 2030 et de tous types de véhicules essences/GPL (gaz) d'ici 2035 dans les rues de Bruxelles. Seuls les électriques pourront alors rouler.

   Et en vue du passage à l'électrique on prévoit 3500 à 8500 (huit-mille cinq-cent) bornes électriques pour tout Bruxelles et ses 1.000.000 (un million) d'habitants...

   Pourquoi prévoit-on un passage à l'électrique et non aux piles ou combustible hydrogène? Car avec l'électrique je ne sais pas sortir de la ville pour faire des grands parcours en toute autonomie. C'est la seule raison soyez-en sûr!

   Bref, les bruxellois enfermés dans Bruxelles. S'ils veulent sortir de Bruxelles il leur faudra comme dans le Moyen-Âge payer une taxe aux "portes" de la ville. Que ce soit sous la forme d'un paiement de ticket de train, d'autocar, de parking avec accès à véhicules à essence.

   Ce qui fait que du même coup je sais qui sort ou entre dans Bruxelles et quand.

   Si j'ajoute que avec l'informatisation des tickets de transports en commun, des vélos et trottinettes de location, je sais également contrôler à-peu-près l'ensemble des déplacements des bruxellois au sein de Bruxelles même...

   Bon ben je crois que vous avez compris ce que je veux dire non?

Voir les commentaires

Pour plus de respect

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   La Civilisation Occidentale est en voie de déclin. Comme toutes les civilisations (égyptienne, persane, Mayas, Aztèques, Grèce, Rome, etc) ce déclin provient de ses propres membres et non d'un ennemi venu de l'extérieur qu'on a toujours dans ces cas là fantasmé.

   J'aimerais certainement plus me trouver en Russie ou en Chine à l'heure du total déclin. Mais quoiqu'il en soit unissons-nous en ce moment pour faire face à ce qui nous attend et dont on ne connaît pas le visage...

Voir les commentaires

Du slogan anarchiste: si les élections servaient à quelque chose elles seraient interdites depuis longtemps...

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   C'est un slogan bien connu des anarchistes: «si les élections servaient à quelque chose, elles seraient interdites depuis longtemps»! Est-ce vrai? Si c'était vrai je pourrais tout aussi bien dire que «si la dictature servait à quelque chose elle serait interdite depuis longtemps» et que donc on pratiquerait la démocratie partout dans le monde y compris en Afrique et en Asie.

   En fait c'est, comme pour beaucoup de questions d'ordre philosophique et éthique, "ni totalement oui, ni totalement non"... La vraie question est qu'est-ce la démocratie? Est-elle plus avancée dans un pays en particulier plus que dans les autres?

   La démocratie est un cheminement, un édifice à construire longuement par étapes. C'est le sens de la pyramide du billet de 1 USD (US$, Dollar Américain des États-Unis d'Amérique): une démocratie qui se construit mais n'est pas achevée...

   Je dirais que la ploutocratie ou la délégation législative à une classe sociale spécifique (bourgeois, fonctionnaires, technocrates, etc.) par le Peuple n'en est qu'une étape, certes non aboutie et non totale, certes ne pouvant en rester là, mais néanmoins nécessaire à sa construction.

   De telle sorte que nos élections si elles ne constituent pas "LA" démocratie, en sont néanmoins une étape. Une étape qui à force d'être sans avancée depuis maintenant un siècle entier s'essouffle au point d'au lieu d'avancer vers plus de démocratie nous reculons vers moins de démocratie...

   Mais cette étape était nécessaire. C'est ce qui explique sans aucun doute pourquoi les élections sont, justement, interdites ou manipulées dans les pays d'Afrique Noire.

   C'est que justement en Afrique Noire, des élections libres et réellement démocratiques (pas un changement de leader d'une même dictature donc comme on l'a vu en RDC récemment) serviraient réellement à quelque chose, puisque justement elles sont ou interdites ou manipulées!

   Et elles ne serviraient qu'à une chose, certes, être un premier pallier vers la construction de la pyramide, du building, de "la forêt d'arbres à palabres" si typiquement africain qui irait vers la démocratie réelle.

   Avec ce cas si typiquement asiatique (Chine, Corée-du-Nord, Vietnam, etc.) et africain, mais aussi Russe des élections interdites ou truquées je démontre par l'absurde justement l'absurdité du slogan anarchiste ici évoqué.

   Certes, les élections, c'est-à-dire la délégation du pouvoir législatif, ne sont pas la démocratie aboutie, mais elles en sont l'expression de l'avancement vers ladite démocratie aboutie.

   En ce sens, à la fois elles ne sauraient (les élections) être efficaces, donc "servir à quelque chose", entièrement, mais elles servent néanmoins, si elles sont comprises comme telle et non comme fin en soi, d'étape vers plus de démocratie.

   Ça peut mettre du temps, mais à la fin on s'en approche de plus en plus. Regardez l'exemple de la Suisse et de ses votations (référendums systématiques et pas seulement bêtement dites "d'initiatives populaires" qui en fait ne seront que des "initiatives bourgeoises"). En Suisse la démocratie en est à son niveau le plus élevé au monde; le Peuple souverain vote lui-même pour les lois importantes soit de sa région soit de la confédération helvétique!

   Un exemple de l'étape supplémentaire que nous devrions maintenant franchir ici partout en Europe si nous ne voulons pas voir les populismes d'extrême gauche comme d'extrême droite comme d'extrême centre annihiler les étapes précédemment franchies et qui ont mené aux système électoral parlementaire.

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>